Au Burundi, le Judo demeure une activité sportive et ludique peu connue, et nécessite ainsi des efforts particuliers pour permettre non seulement une meilleure reconnaissance nationale et internationale mais aussi, et surtout, pour favoriser le développement des jeunes du point de vue sportif et socio-éducatif. Pour rappel, nous pensons que la pratique d’un art martial tel que le judo permet de canaliser positivement une violence qui reste malheureusement très présente dans une société qui a connu une crise d'une telle longueur.
Pour cela, la Fédération Burundaise désire se doter de matériel adapté et d’infrastructures pérennes pour accueillir de nouveaux judokas dans ses rangs, mais aussi organiser des événements prompts à donner l’envie de pratiquer la discipline. Afin de se développer comme elle l’entend, la Fédération doit pouvoir désormais s’adresser à des publics différents (filles, orphelins, jeunes de moins de 14 ans, adultes de plus de trente ans, militaires etc…) et mettre en place la pédagogie adéquate. Leur demande réside également dans l’acquisition des règles internationales d’arbitrages, et dans l’apprentissage des « Katas » (épreuves de techniques imposées) pour l’obtention de grades à partir de la ceinture noire.
Nos interlocuteurs
ont toujours fait preuve d’une immense volonté d’entreprendre mais sont
sans cesse freinés par les conditions économiques et sociales précaires
du pays. Après les avoir soutenus depuis de longues années, nous
restons à leur côté dans ce moment clef de l’histoire de la Fédération.
En effet, depuis sa création en 1991, la Fédération Burundaise de Judo
était dans une phase de construction et de reconstruction ; elle entre
désormais dans l’aire du développement.
Formation des judokas burundais aux méthodes d’apprentissage (notamment à destination des plus jeunes), aux techniques de judo, et à l’arbitrage.
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